Au dernier conseil municipal et après l'intervention des Gilets Jaunes de Piolenc, la majorité des élus s’est
associée au projet de création de la Réserve citoyenne des Sécurité Civile en
adoptant son règlement intérieur. Ce document qui a fait l’objet de nombreux
échanges avec le SDIS permet d’optimiser les missions des réservistes, tout en
confirmant son cadre légal.
Ce projet, que j’ai proposé au maire, a quand même nécessité
deux étapes, dont une première approche qui s’est avérée infructueuse au tout
début de ce mandat. Fort de cette
expérience malheureuse, j’ai privilégié cette fois-ci le « savoir-être »
au lieu de me concentrer que sur le « savoir-faire ».
Concrètement et avec le soutien de Géraldine ORTEGA,
conseillère municipale, nous avons souhaité rassembler des femmes et des hommes
ayant des capacités managériales, humaines et sociales, plutôt que des experts
dans la sécurité. Gageant que sur le fait que le savoir-faire pouvait être
acquis par la formation et l’expérience et qu’il était essentiel de privilégier
la cohésion de l’équipe. Ainsi dans le
courant de cette année, l’équipe a appris à se connaitre, à travailler ensemble
et à se coordonner dans les actions pour le village. Vous les avez rencontré
dans les opérations de surveillance des deux rencontres de la coupe du monde au
centre du village et pendant toute la fête de l’Ail. Ils étaient également
présents au forum des associations. Ils participent également à la révision du
Plan Communal de Sauvegarde actuellement confiée à la société PREDICT
La réserve communale de sécurité civile de Piolenc est donc
légalement active et le comité de pilotage, aura plus de latitude et de moyens
pour poursuivre son action de sensibilisation et de protection en direction de
la population.
Au niveau du Vaucluse, nous serons l’une des rares communes
ayant une réserve communale qui remplira l’ensemble des missions décrites dans
la loi fondatrice, puisque nous intégrerons, à terme, une cellule « Feux
de Forêts ».
Je remercie chaleureusement les élus de la majorité et de la
minorité qui se sont associés pour nous aider à créer cette structure. Au-delà des
traditionnels clivages, nous avons fait la démonstration que l’intérêt
supérieur de nos administrés reste notre préoccupation quotidienne.
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